terça-feira, 15 de fevereiro de 2011

Il nous faut une REVOLUTION IDÉELLE


-Le MANIFESTE DU CHKOUPISME-

La place naturelle de l’intellectuel est dans l’opposition. […]
 
Il faut installer un climat insurrectionnel dans le pays.

Un climat d’instabilité positive.

[…]

Il faut interdire au ministère de l’Intérieur d’interdire d’occuper la rue.

Il faut interdire le ministère de l’Intérieur.

Il faut se réapproprier la rue,seule arène de démocratie véritable.

La vraie bataille, c’est dans la rue.

La rue,c’est le maquis urbain,le terreau de l’agitation citoyenne.

La rue, c’est la contestation à la portée de tous, c’est le maquis pour tous.

La rue, c’est le Parlement populaire.

La rue, c’est le Parlement suprême.

Il faut se réapproprier l’Histoire et la mémoire du peuple, détournées par la propagande officielle.

Il faut isoler les chiens de garde du pouvoir.

[…]

De l’événementiel. Il faut faire de l’activisme artistique un happening événementiel.

[…]

Il faut une guérilla culturelle.

Les Anartistes doivent prendre linguistiquement le pouvoir et défaire les récits officiels.

Il faut occuper esthétiquement le territoire. Il faut occuper plastiquement, visuellement, la ville.

[…]

Il faut réactiver le communisme.

Il faut récupérer l’islamisme.

Il faut réanimer le foyer kabyle.

Il faut envoyer des délégations dans les prisons.
[…]

Il faut libérer Marwan Barghouti et tous les prisonniers palestiniens.

[…]

Il faut des happenings qui prennent d’assaut les plateaux de télévision.

Il faut abolir la télévision. Il faut libérer l’image, libérer le son, casser les studios, détruire les paraboles, libérer les ondes. Il faut un attentat hertzien.

Il faut créer un réseau de radios libres.

Il faut ouvrir un maquis littéraire sur Internet.

Il faut multiplier les blogs subversifs.

Bloggers du Monde Unissez-vous !

Il faut infiltrer tous les réseaux intellectuels et les mouvements underground : Réseau Voltaire, Réseau Averroès, etc…

Il faut faire bouger le champ idéel national. Il faut un large mouvement artistico-politique contestataire faisant feu de tout bois.

Il faut taguer tous les murs de la Ville, exp(l)oser partout, partout, partout. Nos oeuvres doivent irriguer, inonder, submerger le pays. Il faut se répandre comme un liquide fielleux dans les places publiques, fêter le peuple, libérer la formidable énergie des chômeurs, des délinquants, des loosers et des marginaux.

Il faut se réapproprier l’espace, démocratiser les buildings officiels. Il faut braver les barrages, vrais ou faux, casser tous les sens interdits, faire entendre notre voix dans la Cité !

Il faut pousser les étudiants à manifester, les chômeurs à râler, les femmes à bout, les entreprises à la faillite, les mosquées à la dérive, les imams à la dérision, les soldats à la désertion, et les jeunes à la désobéissance civile : le secteur des idées n’a jamais été aussi prospère que dans les périodes de troubles.

Il faut réinjecter de la provoque dans le corps social, réveiller les cellules dormantes : partis interdits, presse bâillonnée, mouvements essoufflés, journaux suspendus, idéaux moisis, films censurés, livres pilonnés, amphlets saisis, dissidents proscrits, leaders emprisonnés, procès-verbaux détruits, sites Internet bloqués, forums fermés, associations dissoutes, tracts dissimulés, syndicats sous scellés.

Il faut faire buguer le Système.

Nous décrétons le 5 octobre Journée Nationale de la Colère.

Le Parlement Imaginaire sera notre organe.
L’organe avec lequel nous allons uriner sur tous les murs officiels et les palais de nos potentats.

Il faut se faire tous les soirs hara-kiri sur les planches.

Il faut une révolution ponctuelle et diffuse. Une révolution de chaque instant, de chaque lieu, de chaque jour, de tous les jours. Une idée folle pour chaque jour que Dieu fait ou défait.

Il faut un théâtre-vérité. Pousser le happening à l’extrême.

Produire un hyperréalisme de choc où chacun jouera son propre rôle. Il faut recruter les personnages dans la salle. Chaque spectacle doit se terminer par un drame. Mettre à contribution des pyromanes, des tueurs, des oleurs, des violeurs, des kamikazes, des flics,des putes,des drogués,des parias,des terroristes.Il faut que ça fasse tilt, paf, gaffe, choc. Il faut faire désordre bordel de merde !

Il faut un changement qui s’opèrerait comme une frappe chirurgicale, radicale, pour affranchir la société des tenailles du système.

Boycotter l’école,brûler le code de la famille,ne plus payer d’impôts...

Il faut un comité populaire pour enquêter sur la corruption.
Sur les passe-droits.

Sur les licenciements.

Sur les privatisations.

Sur les dépassements.

Sur les massacres organisés.

Il faut mettre en place un Observatoire civil des droits de l’homme.

Derrida avait fait de la déconstruction un paradigme de lecture.
Nous faisons de la déconstruction un style de combat.

Il faut défaire nos gouvernements, destituer nos institutions.

Il faut boycotter, parasiter, saboter les élections : tous les dirigeants politiques doivent être « désélus » au sifflage universel.

Il faut restructurer le champ social dans le sens d’une société parallèle. Nous avons déjà une forte économie parallèle. Il faut créer une Algérie parallèle dans le dos du pouvoir. Une société de la marge où nous voterons une nouvelle constitution, un nouveau parlement, un nouveau gouvernement, une nouvelle vie, et Fellag sera notre Président par contumace.

Il faut lancer des coopératives de l’espérance.
Et une caravane de solidarité.
Une marche grandiose, de In Guezzam à Alger.

Il faut casser l’Ordre narratif dominant et provoquer un bouleversement du champ sémantique national. Il faut injecter de la contre-culture en lâchant des barbarismes en tout genre dans la nature. Il faut par une archéologie et une généalogie étudiées, destituer les sens primitifs imposés par les castes diri-geantes et casser le logocentrisme ambiant.
Il faut détruire le Discours officiel et instaurer un Babel dérangeant en suscitant une confusion générale des signifiants dans la cité, et par une mise en signe subversive sur scène.

Une fois ce destin accompli, il faut détruire notre propre langue avant qu’elle ne se mue en langue de bois à son tour, puis en langue de bois pétrifié, puis en langue officielle, puis en langue morte, puis en pensée fossile.

Il faut développer un art unitaire, précurseur d’une œuvre globale dont l’homme serait l’objet et le sens.

[…]

Les Anartistes, tout en étant engagés contre Dieu, l’Etat, la société, doivent prémunir leurs oeuvres créatrices proprement dites contre la tentation politique.
Ils doivent toujours agir au second degré sur le monde. L’art militant a vécu. La littérature n’a pas pour mission de changer le monde mais seulement de le singer. S’il ne fait que cela, un artiste engagé est un artiste encagé. Régimenté. Il devient un fonctionnaire de la colère. Il s’aigrira et se grillera très vite.

Si l’écriture se fonctionnalise, elle se fonctionnarise.
On est niqués de la tête. Le véritable maquis est dans la tête.
NIQUES DE LA TETE, UNISSEZ-VOUS !

C’était le Manifeste du Chkoupisme et ses anti-commandements en direct du Maquis Littéraire…

Le présent coup de gueule sera publié dans le journal officieux de la République algérienne imaginaire et poétique.

Voila ce que j 'aurais bien aimé écrire et crier sur les toits ,dans toutes les rues . Notre situation se dégrade jour après jour .Il nous faut une REVOLUTION IDÉELLE!

 in
http://atunisiangirl.blogspot.com/2011/01/censure-manifeste-du-chkoupisme.html

segunda-feira, 14 de fevereiro de 2011

Sobre a avaliação de professores.

TOMADA DE POSIÇÃO DOS PROFESSORES DA ESCOLA SECUNDÁRIA INFANTA D. MARIA – COIMBRA – SOBRE A AVALIAÇÃO DO DESEMPENHO DO PESSOAL DOCENTE
Os professores da Escola Secundária Infanta D. Maria (ESIDM) aprovaram, em 27/10/2008, uma moção em que mostraram o seu “veemente desagrado face ao modelo de avaliação introduzido pelo Decreto Regulamentar N.º 2/2008, de 10 de Janeiro”, tendo decidido por unanimidade “suspender a participação neste processo de avaliação de desempenho até que se proceda a uma revisão concertada do mesmo, que o torne exequível, justo, transparente, ou seja, capaz de contribuir realmente para o fim que supostamente persegue, uma Escola Pública de qualidade.”
Posteriormente, e face a algumas alterações introduzidas pelo Governo, os professores da ESIDM aprovaram em 6/1/2009 uma moção em que consideraram que “as alterações pontuais que foram introduzidas não alteraram a filosofia e os princípios que lhe estão subjacentes”, mantendo o essencial do modelo. Decidiram, então, manter suspensa a sua participação no processo de avaliação.
Relativamente ao Modelo de Avaliação do Desempenho Docente (ADD) estabelecido no actual Estatuto da Carreira dos Educadores de Infância e dos Professores dos Ensinos Básico e Secundário, os professores da ESIDM consideram que mantém muitas das características negativas do anterior modelo contestado pela esmagadora maioria dos professores a nível nacional.
O Decreto Regulamentar N.º 2/2010 não tem em conta a complexidade da profissão docente, que não é redutível a um modelo burocrático, numa perspectiva limitadora de uma verdadeira ADD.
Este modelo, pela sua excessiva complexidade, implica um grande acréscimo de procedimentos burocráticos para os professores, correndo-se o risco de ficar relegado para um plano secundário todo o trabalho que enriquece verdadeiramente o processo de ensino-aprendizagem.
Não revela um cariz formativo, destinando-se essencialmente a garantir a progressão na carreira (congelada sabe-se lá até quando…), nem promove a melhoria das práticas, não se traduzindo, pois, em qualquer mais valia pessoal e/ou profissional.
Impondo quotas para as menções de Excelente e Muito Bom, desvirtua qualquer perspectiva dos docentes de ver reconhecidos os seus méritos, conhecimentos, competências e investimento na carreira.
Provocará uma conflitualidade acrescida entre docentes, contribuindo, assim, para um indesejável clima de trabalho na comunidade escolar.
A avaliação objectiva, a realizar pelos avaliadores, do grau de consecução dos avaliados não se encontra garantida devido ao excesso de complexidade do modelo relativamente aos domínios e indicadores dos descritores para cada uma das dimensões.
Este modelo é dificilmente exequível também pelo trabalho exigido aos avaliadores que passa pela observação de aulas, apreciação dos relatórios de auto-avaliação e respectivos anexos e evidências, preenchimento das fichas de avaliação global, entrevistas com os avaliados, reunião do júri de avaliação, entre outras tarefas a desenvolver dentro do respectivo horário de trabalho.
Tendo em consideração o que foi referido, os professores da ESIDM abaixo assinados manifestam a sua discordância relativamente ao modelo de avaliação em vigor, exigindo a quem de direito que promova, o mais brevemente possível, uma discussão séria e alargada sobre a avaliação do desempenho docente, com vista a encontrar um modelo consensual, não burocrático, justo, que seja possível aplicar sem causar prejuízos ao normal funcionamento das escolas, visando a melhoria do serviço educativo público, a dignificação do trabalho docente, promovendo, deste modo, uma escola de qualidade.
Coimbra, 31 de Janeiro de 2011

sexta-feira, 11 de fevereiro de 2011

Viva o Egipto

Finalmente Mubarak percebeu e os outros que vêm com ele e o sustentam e se sustentam.

Tinha que sair, não se trata de uma concessão. As pessoas estão fartas!

O Egipto tem uma população que exige ter direitos como outros: o direito à cidadania, com todos os que vêm incluídos: Direitos e Liberdades, de expressão, de participação, acesso à cultura e ensino, habitação, trabalho ....  Direitos que há muito foram e são quotidianamente exigidos noutros países. Direitos que são pagos pelos cidadãos egípcios que a eles têm direito, porque são cidadãos e sendo cidadãos hão-de contribuir para que todos o sejam.

Os egípcios têm sido vítimas de concepções geoestratégicas e de esquecimentos para manter interesses externos. Como nós por cá durante muitas décadas. Como portugueses que passámos por longa ditadura, como espanhóis que passámos por longa ditadura, como gregos ..., como tantos, devemos também solidariedade àqueles que querem coisas tão simples como viver em paz e dignidade.

Há quem se preocupe com o "status quo". Não o fizessem, não o mantivessem à custa de tanta gente comum.

Se o problema é Israel, que transformem um estado racista num estado democrático. E digo racista, porque nem sequer os cidadãos árabes israelitas têm os mesmos direitos que os outros que chegaram há pouco tempo, nem os palestinianos atrás do muro da vergonha, expulsos das suas terras e continuamente bombardeados e ocupados, tratados como párias e suspeitos à nascença.

Se o problema é o petróleo e o Canal do Suez que tratem dele e que paguem a quem devem.

Se o problema é o da possibilidade de triunfar um fundamentalismo islâmico, que comecem a estudar História e Sociologia e a deixar de apoiar os fascismos islâmicos do Afeganistão, da Arábia Saudita e de outros lados, com diferenças entre si mas com opressões comuns.

O Egipto tem uma cultura muito antiga e diversificada e uma história de luta pelo progresso e pelos direitos. Não cabe em clichés e estereótipos dos outros.

Há muita gente no Egipto que quer ser igual a nós, na sua diversidade mas nos direitos, sem  novas prisões religiosas ou outras. Apoiemos esses que são a maioria e, mesmo que não fossem, a Fraternidade que herdámos das revoluções europeias é uma palavra pela qual tantas gerações , a quem devemos, lutaram e não em vão.

quarta-feira, 2 de fevereiro de 2011

A Tunísia, o Egipto ... aqui tão perto!


Para início, lembremo-nos de princípios e descobertas estabelecidas pelas ciências. Os homens são todos da mesma espécie, homo sapiens sapiens ou neantropos. Lembremo-nos também de que, desde a Declaração dos Direitos do Homem e do Cidadão de 1789, com antecedentes nos pensamentos iluministas, franceses, ingleses e de outras partes, se declara que todos os homens são livres e iguais em direitos, entendendo-se que essa ideia se estende a todos, independentemente do sexo, da religião, da cultura, da nacionalidade. E que esses direitos são intrínsecos e inalienáveis.
Muitos declararam os princípios da Liberdade, da Igualdade e da Fraternidade; frequentemente a última é relegada para segundo plano, ao sabor das circunstâncias, do pragmatismo e do esquecimento.
Tunisinos, argelinos, egípcios, marroquinos, sírios, palestinianos … são iguais a nós. Por que é que se há-de pôr um rótulo a cada um, sem sequer perguntar se estão de acordo com a imagem que deles fizeram, sem sequer olhar um pouco para dentro da vida de cada grupo, de cada um? É fácil falar em fundamentalismos, é fácil olhar para o mapa e dizer que são todos árabes, muçulmanos, e por isso, como foi fácil catalogar os judeus, sem ter em conta sefarditas, ashkenazi e outros, como chamar racistas a todos os alemães, como chamar preguiçosos e outras coisas a outros, … até aos portugueses, que têm a particularidade de chamar nomes a si próprios, embora não gostem que os outros os apelidem.
O esquecimento tem existido, como existiu para os portugueses que tiveram durante décadas um regime retrógrado, ultramontano, com censura política e social até à intimidade, com uma economia atrasada, antiliberal até, onde se impedia a indústria, onde se continuava um colonialismo de fantasia mas com consequências nas populações de lá e de cá, guerras coloniais, com mortos, estropiados, viúvas, fuga em massa para a emigração, analfabetismo, fundamentalismo, senhores “castiços” que se presumiam superiores, corrupção escondida por uma censura que não admitia notícias sobre divórcios, inundações, ministros em ballet rose e outras … Os atrasos ainda se notam por aí. E, no entanto, este país esquecido dava jeito a alguns, como dá jeito a Tunísia do turismo barato, as viagens no Nilo, a navegação do Canal do Suez, um aliado conveniente para a manutenção do status quo ou expansão de Israel, a contenção de outros movimentos.
Somos herdeiros de culturas multisseculares. O Egipto e a Tunísia também. A própria história se reescreve e, no Egipto, uns reivindicam a época faraónica, outros a árabe ou turca muçulmana (fatímidas, mamelucos …), por vezes em contraponto. Menos se fala na herança helenística (Alexandria há um século ainda uma cidade de gregos, cristãos, coptas e ortodoxos, e muçulmanos, sunitas e xiitas) ou romana e até cartaginesa como na Tunísia. Outros que reivindicam um estado laico ou tolerante em relação às religiões, à maneira de Mustafá Kemal na Turquia que promoveu a laicização do Estado e a libertação das mulheres, outros ainda o socialismo ou a democracia como noutros países ocidentais.
Tudo isto está presente no Egipto, por exemplo, com uma população jovem, com muitos estudantes que querem o mesmo que outros, com dezenas de milhões de pessoas, com um índice de desemprego alto, com uma posição estratégica que pode ameaçar potências, com gente de vários credos (os coptas cristãos são cerca de dez milhões) e até ateus, com um exemplo de revoluções no passado que se podem disseminar por outros estados que dão jeito serem estáveis e com uma população contida.
O medo é dos “Irmãos Muçulmanos”? Eles existem e vão actuar. Não podem ser subestimados, encurralados ou protegidos. Mas existem outros e muitos que simplesmente querem a liberdade de expressão, a democracia, direitos cívicos, sociais e culturais

domingo, 23 de janeiro de 2011

Presidenciais: requiem

Nestas presidenciais há fortes sinais que o sistema político vai ter que mudar.
A abstenção é enorme, o que indica um mal estar em crescendo. Muitos não se sentem representados.

O tabu da Madeira caiu: foi certamente um voto de protesto, conjuntural, mas vai fazer mossas. É impressionante como José Manuel Coelho conseguiu juntar as assinaturas e como teve tantos votos, sem qualquer máquina de propaganda ou publicidade atrás. As pessoas estão fartas.
 Ele e Defensor Moura conseguiram irritar Cavaco que agora passou ao ataque, prometendo ser mais interventor. Fez um discurso que mais parecia de um primeiro-ministro.

Pergunta-se agora o que vale o Partido Socialista.
Sem números certos nem definitivos, sabendo que o Bloco de Esquerda apoiou Manuel Alegre desde sempre e até ao fim, juntando outros eleitores que não são do Bloco de Esquerda nem do PS, quantos eleitores do PS terão votado em Manuel Alegre?
Menos de 10%, pelo menos.

Não se percebe esta estratégia, até suicida, do Partido Socialista. O que é que queriam provar? Que Manuel Alegre era demasiado radical, que deveria ser arrumado na prateleira?

O erro foi demasiado grande. A conclusão que se tira é que não se pode confiar num partido nem num governo que apoia um candidato em que os militantes e eleitores são uma minoria, como nunca o PS teve.

Com um presidente que promete ser mais interventivo, com uma contestação surda que pode começar a ser ruidosa, este governo vai começar a ter demasiados problemas para se sustentar. Certamente alguns "coelhos" vão começar a "saltar da toca", como já demonstraram, pelo silêncio, nesta campanha. E não falo dos "coelhos" que saem do governo para as empresas e ainda têm o desplante de dar conselhos para que o povo pague mais impostos, receba menos vencimento, porque isso é um dos cancros deste país que só se pode resolver com uma mudança a sério.

Certamente o presidente "novo" e "apolítico" vai tentar manter o governo, enquanto os mercados que mandam nisto tudo quiserem. Quando achar que é altura vai ser implacável. Depois, entre a cópia e a fotocópia (PSD/PS) os eleitores hão-de escolher qualquer coisa ou ficar em casa.

 Sente-se cada vez mais a necessidade de acabar com um sistema em que os partidos se sobrepõem a tudo e afastam os deputados que pensam pela sua cabeça e querem representar os eleitores e prestar-lhes contas.

Nunca defenderia a marginalização dos partidos, nem a tentação do populismo, mas há que dar um papel maior aos deputados e dar a possibilidade de serem eleitos e continuarem a defender o seu programa mesmo contra as decisões e raspanetes circunstanciais de chefias não eleitas pela população, o que leva a que se tenha que modificar a lei eleitoral.
Quem está instalado não quer. Mas há que fazer mudanças, ou então há-de vir para aí um FMI, um Sidónio ou um "botas" qualquer que nos levará outra vez à miséria, "orgulhosamente sós"

A traição do Partido Socialista

 A quente.
Já se esperava a vitória de Cavaco. Afinal o senhor sempre foi conivente com a política de José Sócrates, mas como sempre, como já o havia feito, distanciou-se agora, como se nada tivesse a ver com o assunto, como se não soubesse nada, ele que não sabe porque lucra tanto, não sabe como fez escrituras, não sabe nada destas coisas. Armou-se em vítima e ganhou. Mesmo com tanta abstenção!

Mas que partido é este chamado Partido Socialista? Que ideologia tem, o que é que o diferencia do PSD, a não ser de estar agora no poder e o outro amanhã? A não ser a distribuição de lugares do aparelho de estado e os subsídios escandalosos, no país com maior diferenciação social da Europa.

Nem sequer uma estratégia para as presidenciais?

Manuel Alegre recebeu o presente envenenado de José Sócrates, o homem encarregado, e contente, de impor a política que agrada ao sistema financeiro internacional.

Mas ao menos os militantes do Partido Socialista poderiam ter alguma coerência. Se é para apoiar é para apoiar; não é andar contra e a favor e ao mesmo tempo apoiar outros. Na Assembleia da República exigem a disciplina de voto sob as ordens da chefia. Se não obedecessem são expulsos, como foram os que votaram contra o novo Código de Trabalho ou contra a avaliação de professores.

Aqui não, ou antes, talvez tenham recebido as ordens da chefia para distribuir os votos, uns por Fernando Nobre, outros noutro lado, outros ainda para ficarem em casa para que Cavaco ganhasse.
Mal vai este país quando um partido, chamado socialista não, tem vozes que se afirmem.

Credibilidade nesta gente? Nenhuma. Mexam-se ainda os poucos que não estão totalmente comprometidos que já é tempo de começar reformas.

Viva a Tunísia

A Tunísia foi outro país esquecido propositadamente por muitos países que abusam da retórica da democracia. O mesmo aconteceu com Portugal, depois da 2ª guerra mundial. Quando muitos democratas portugueses pensaram que com o fim do nazismo(s) e fascismo(s), vencidos pelos aliados, chegaria a hora da democratização, cedo chegou o esquecimento, vencendo o pragmatismo da guerra fria.

Com a Tunísia, a Europa também se esqueceu da democracia. A França tinha interesses, como antiga potência colonial de que não se esqueceu, numa Europa que ainda continua a repartir interesses. A União Europeia, os EUA e outros têm fingido não ver, ou então até afirmavam que na Tunísia nem era tudo mau, que as mulheres até andavam de cara destapada (propositadamente confundem o Maghreb com outros países árabes), que os turistas até podiam ir às praias sem serem incomodados. Até a Internacional Socialista fazia vista grossa.

Esquecia-se a tortura, a censura, a corrupção.

Simpatizo com a Tunísia por motivos histórico e culturais. A Tunísia fez parte da cultura romana que era a nossa; vejam-se as ruínas romanas com uma dimensão maior que as que encontramos em Portugal. Antes, tinha sido o cerne do império cartaginês, donde saíram generais como Haníbal, que assustou Roma com as suas tropas, a maioria saída da Península Ibérica. Foi da Tunísia que saiu um dos maiores pensadores cristãos, Santo Agostinho, Doutor da Igreja. É na Tunísia que continua ainda a música andaluza, dos mourisco expulsos da Península, como tantos judeus e cristãos-novos que aí também se refugiaram. A Tunísia participou da mesma cultura islâmica que no nosso território durou quinhentos anos, fora os que aqui se mantiveram adaptando-se aos tempos. Quantos daqui, ao longo de milénios, não foram para lá, quantos de lá não vieram para aqui e assentaram raízes?

A população da Tunísia exige democracia. Como nós no 25 de Abril.

Vêm alguns com os fantasmas do fundamentalismo, alguns dos que se esquecem do pior fundamentalismo aceite pelo fatalismo das necessidades capitalistas. Falo aqui da Arábia Saudita e outros países do Golfo Pérsico, onde se decapitam pequenos ladrões, se apedrejam mulheres ... tal como no Afeganistão, onde também se têm protegido facínoras.
Nem a cultura dos países do Magrehb é essa e de fantasmas também já estamos fartos. Também quando Portugal entrou numa fase revolucionária houve tantos que previam o Apocalipse e usaram tantos meios para que isto fosse em direcção aos seus interesses.

Há que apoiar estes movimentos que exigem a democracia. Talvez este movimento se espalhe para Marrocos, talvez ...

Um blogue interessante:

http://atunisiangirl.blogspot.com/

Dia de eleições


Hoje é dia de pensamento, de reflexão, decretado, e ainda bem. Ainda bem que há alguma lei que obrigue, em princípio, à reflexão dos cidadãos, já que a prolixidade das leis, decretos, circulares, interpretações unilaterais e compulsivas que se sobrepõem aos princípios, são mais do que o pão nosso quotidiano, coisa que vai aumentando com o IVA, os amigos deles e os cartéis da mesma família e companhias ilimitadas em offshores e sítios semelhantes.

Ao menos que haja um dia ou dois em que se pense sobre a Res Publica, em que não se esqueça o que não deve ser esquecido, em que se esqueçam as poeiras desses fumos que nos entorpecem.
Já estive várias vezes em mesas eleitorais. Na maior parte das vezes sem nada receber em contado e, das que recebi, fui oferecendo a quem por mim e por outros vão fazendo alguma coisa por nós e por outros. Quem está nas mesas prescinde de muitas coisas, não só por ser Inverno e as salas, desde as sete da manhã e para além das sete da tarde, muitas vezes mais horas, estarem geladas, mas também acalentadas pela participação de muita gente.
Muita gente do dia-a-dia, com as suas dúvidas, com as suas vergonhas de aparecer em público, com as suas dificuldades práticas, de andar, de ver. No mínimo, recordo ( e eles continuam), aqueles avós, por vezes guiados pelos netos, que vêm votar, com grandes dificuldades, mas que não desistem. Não desistem, porque passaram uma boa parte da vida, sem qualquer direito, sem poder participar com a sua opinião, com a sua contribuição para a comunidade. Durante décadas e décadas foram muitos, muitos mesmos, os que não podiam votar, porque eram analfabetos, porque eram mulheres, porque tinham os direitos políticos sonegados.

Muitos destes, quando vão votar, sentem-se renascer, sente-se que ainda estão a mostrar que toda uma vida que tiveram é uma reflexão continuada que merece ser exprimida, numa contribuição para uma melhor vida para todos.

É por isso que detesto toda essa conversa de que se gasta muito com eleições. Tanto tempo houve por aí uns senhores que poupavam nisso e veja-se a miséria em que nos deixaram até 1974. Felizmente são tempos passados que nós não havemos de deixar regressar.

Experimente-se a ver as pessoas a votar, e a ver esse "brilhozinho nos olhos", coisa que não aparece nos comentaristas de alguma opinião publicada.

Ainda há Esperança, Persistência e Convicções.